Joseph Joubert, penseur, moraliste, essayiste, critique d’art, poète et philosophe, écrivit tous les jours de sa vie et ne publia jamais rien. Amoureux de la perfection, cent fois sur le métier il remettra son ouvrage , aiguisant sa pensée et ciselant ses mots. Le rêve, l’imagination, les livres, la réflexion sur l’humain, le divin, la nature le satisferont. Il se révèlera également l’ami le plus fidèle, le plus écouté aussi ; sa culture, sa sagesse non dénuée d’humour lui permettra d’entretenir une abondante et spirituelle correspondance avec tous ceux et celles auxquels il s’attachait.

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1754 – 1778  Naissance le 7 mai 1754 à Montignac-sur-Vézère. Premières études à Montignac puis à Toulouse au collège réputé de l’Esquille, tenu par les Doctrinaires.

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1778 - 1793  Joubert arrive à Paris en mai 78, rencontre Fontanes qui deviendra son ami pour toujours, et commence à travailler avec Diderot. Ouvert aux idées nouvelles, Il devient vite familier des beaux esprits du temps, Restif de la Bretonne, Mercier, Suard, Marmontel, d’Alembert, Grimod de la Reynière… Il lit beaucoup, se documente et prépare de nombreux ouvrages qu’il ne finira jamais. Mais il commence à noter pensées et réflexions sur ses fameux petits cahiers. En 90 il est élu juge de paix à Montignac. Il y restera 2 ans.

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1793  De retour à Paris, Joubert assiste au procès de Louis XVI avec son frère Arnaud et en ressort bouleversé. Pour lui les « Lumières » se sont éteintes. Le 8 juin il épouse Victoire Moreau et s’installe à Villeneuve-sur-Yonne dans la maison de sa belle-famille. Sa vie se partagera désormais entre Paris et Villeneuve.

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1794  Le 8 avril, naissance de son fils unique Victor. A l’automne, Joubert rencontre Pauline de Beaumont, réfugiée dans l’Yonne après la Terreur. Ils se plaisent, se voient et s’écrivent beaucoup.

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1800  Pauline s’installe à Paris. Chez elle se forme la « petite société » avec Joubert, Fontanes, Madame de Vintimille, Molé, Bonald, Chênedollé et Châteaubriand qui ravira le cœur de Pauline « l’hirondelle ». Malgré cela, Joubert se lie très vite avec « l’enchanteur », amitié qui se renforcera au cours des ans.

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1803  Pauline de Beaumont s’éteint à Rome dans les bras de Châteaubriand. Joubert ne l’oubliera jamais.

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1804 - 1805  Châteaubriand et sa femme font 2 longs séjours à Villeneuve, C’est là que seront écrits « Les martyrs » dans la chambre verte restée intacte depuis lors.

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1808  Fontanes, devenu grand-maître de l’Université, fait nommer Joubert inspecteur général puis conseiller ordinaire de l’Université. Celui-ci prend à cœur ses missions et se passionne pour l’éducation de la jeunesse...

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1813 - 1814  Joubert est décoré de l’Ordre de la Réunion, reçoit la décoration du Lys, et devient chevalier de la Légion d’honneur.

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 1815  Il se retire définitivement de toute activité, s’occupe de ses livres bien-aimés, rêve, soigne sa santé fragile et écrit toujours.

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1821  Mort de Fontanes.

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1824  le 4 mai, Joseph Joubert s’éteint à Paris,

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1838  Châteaubriand publie à petit nombre le premier « RECUEIL DES PENSEES DE M. JOUBERT ».